Protection de l’enfance.
Face à la fin des subventions et des financements publics des forces d’actions sociales, la réponse face à la maltraitance des enfants va forcément changer. En France, plus de 150,000 enfants ont été retirées à leur familles et placés et plus de 350,000 enfants en tout sont suivis par les services sociaux à des degrés divers.
Malgré tout le sérieux que l’on peut porter aux services sociaux, de très nombreuses familles se plaignent de leur ingérence dans leur vie privée allant jusqu’à dénoncer des placements abusifs, des rapports mensongers, une justice expéditive et un silence assourdissant des autorités à tous les niveaux. Certains parleraient même de corruption massive du système, d’argent détourné et d’intéressement personnel.
Sans aller jusque là, vu les nombreux témoignages de parents qui se battent pour récupérer leurs enfants contre la machine dévoreuse de l’ASE. Il est clair que tous ces placements ne sont pas le résultat de violences, de manque d’amour ou d’abandons de soins.
Notre réponse est simple et nous repartirons sur des bases saines. L’éducation des enfants revient en priorité aux parents. On peut ne pas partager des méthodes éducatives, les principes enseignés ou même le mode de vie de certaines familles. Il ne revient pas à celui qui est étranger aux familles de juger. Le placement d’un enfant, c’est à dire l’extraction de cet enfant de son milieu familial pour l’insérer dans un milieu inconnu, ne pourra se faire que suite à un enquête pénale et à une condamnation (violences envers l’enfant, abus sexuels, manquement éducatif sérieux, mise en danger de la vie de l’enfant).
Un enfant ne doit pas et ne peut pas être extrait de sa famille à cause de critères abstraits tels que “fusion avec sa mère” ou “ne dispose pas d’une chambre individuelle”, mais parce qu’il est en danger immédiat et qu’une réponse pénale contre les parents est nécessaire.
Les enquêtes seront menées par des services de gendarmerie. Les placements se feront en priorité dans la famille et chez les proches (grands parents, parrains et marraines, oncles et tantes) et, quel que soit son âge, l’avis de l’enfant sera pris en considération. Pour les cas extrêmes ou aucune solution ne serait trouvée, une famille volontaire pourra accueillir l’enfant (l’accueil d’un enfant ne justifiera aucun dédommagement de la part de l’état). L’état maintiendra un centre d’accueil d’urgence et temporaire dans chaque département.
De manière générale, l’État n’interviendra plus dans le cercle de la famille. Ni pour s’ingérer dans sa vie privée, ni pour lui apporter des aides.
Dans un concept plus général, les enfants de moins de 15 ans ne pourront pas contracter. Ce devoir reviendra à leurs parents ou tuteurs. Les opérations chirurgicales d’altérations physiques, sauf cas d’évidente nécessité, seront interdites avant l’âge de 18 ans (les opérations de changement de sexe seront absolument interdites avant 18 ans).
À partir de 15 ans, un enfant gagnera certains droits:
- Conduire un véhicule à moteur de puissance limitée.
- Contracter sur certains sujets.
- Demander son émancipation à un juge.
- Majorité sexuelle.
- Travailler
À partir de 18 ans, un enfant deviendra majeur et en assumera tous ses droits et devoirs.